
Sophie la Girafe célébrera ses soixante ans en 2021. Elle bénéficie d’une solide réputation depuis son lancement. Commercialisé sur le marché international, ce jouet illustre le savoir-faire à la française. Il favorise l’éveil de bébé et stimule son épanouissement. Plusieurs éléments contribuent à ce succès. Outre le design et le côté pratique, Vulli insiste sur l’utilisation de matières premières 100% naturelles.
Sophie la Girafe surfe sur la vague du succès
Le jouet sollicite les sens de bébé. Il reconnaîtra le pouet caractéristique de Sophie parmi de nombreux sons. Ensuite, ses yeux identifieront les tâches et ses petites mains agripperont l’objet. Ces exercices favoriseront son évolution. Il peut aussi mordiller son ami pour soulager la poussée dentaire. Ces avantages expliquent pourquoi l’article s’est vendu à des millions d’exemplaires, il occupe souvent la tête du classement des ventes.
Cependant, il fut un temps ou les médias ont consacré leur une à dire que Sophie la girafe est mauvaise. Outre la présence de Bisphénol A et de Phtalate, ils ont aussi rapporté le témoignage d’une mère de famille qui a découvert de la moisissure dans le ventre du jouet.
Les deux premiers éléments sont uniquement présents dans les jouets en plastique. Et surtout, le développement de la moisissure résulte d’une immersion de Sophie dans l’eau du bain. Pourtant, la notice recommande de ne pas le faire.
Vulli utilise un caoutchouc 100% naturel
Sophie la Girafe est réalisé à partir du caoutchouc entièrement naturel. Vulli s’approvisionne en Malaisie, des millions d’hévéas y poussent.
Chaque matin, avant que la chaleur soit trop forte, des équipes récoltent le latex qui s’écoule de l’écorce. Cette matière se démarque par ses nombreuses qualités. Elle est à la fois souple, imperméable et douche au toucher. Elle dégage aussi une bonne odeur et ses propriétés isolantes sont essentielles à la fabrication de jouets.
Au lieu d’une grande entité industrielle, Vulli collabore avec des coopératives regroupant les petits producteurs. Ils n’ajoutent aucun conservateur chimique pour préserver la qualité du latex, de l’eau suffit. L’utilisation de tonneaux comme moyen de stockage répond aussi à cet objectif.
L’entreprise rationalise sa gestion. Le caoutchouc naturel étant une matière vivante, il se détériorera s’il est entreposé trop longtemps. Vulli programme ainsi ses importations en fonction de ses besoins. Elle tient également compte de la température et des saisons. Chaque tonneau subit un contrôle régulier.
Le processus de fabrication préserve cette authenticité
Vulli n’ajoute pas d’autres substances au latex. L’absence de produit chimique se ressent lorsqu’on se promène dans les ateliers. Aucune mauvaise odeur n’agresse les narines. Le caoutchouc est versé dans les moules en plâtre pour favoriser l’absorption du liquide. Chaque moule contient 10 exemplaires. À titre d’information, la fabrication d’une unité requiert 80 grammes de caoutchouc.
Vulli modélise le caoutchouc en appliquant une procédure spécifique connue sous le nom de rotomoulage. Les machines tournent pendant deux heures pour obtenir le durcissement du plâtre. Ensuite, les jouets sont entreposés dans un conformateur durant au moins 45 jours.
Le parcours final comporte plusieurs opérations manuelles, chaque article comporte ainsi des caractéristiques uniques. La société collabore avec des artisans qualifiés. En plus de leurs talents, elles ont suivi une formation visant à renforcer la maîtrise de chaque étape.
Lorsque la structure de base est prête, elles effectuent un polissage visant à éliminer les éventuelles aspérités. Après, elles fixent le sifflet, colorent les cornes, ajoutent les tâches et marquent les yeux. La compagnie utilise des pigments naturels mélangés à du caoutchouc. Un numéro inscrit sous la patte garantit la traçabilité et permet de réaliser un contrôle qualité rigoureux.
Sophie la Girafe, l’ami des bébés
RAMPEAU a imaginé un jouet qui stimule l’épanouissement de bébé. La forme est les dimensions conviennent aux tout-petits. L’utilisation de caoutchouc naturel, sans aucun agent chimique, contribue à l’atteinte de cet objectif. 60 ans plus tard, Vulli suit toujours la même ligne directrice.