
Il n’est plus rare de rencontrer des femmes qui souffrent de l’endométriose. Elles ressentent des douleurs intenses et sont souvent livrées à elles-mêmes dans ce combat infernal. C’est un fait qui est remarqué un peu partout dans le monde entier. Les experts gynécologues affirment sans se tromper que près de 20 % des femmes sont atteintes de l’endométriose. Ils affirment que la moitié ayant des règles douloureuses souffre incontestablement de l’endométriose. De plus, 50 % des difficultés de reproduction sont dues à l’endométriose. C’est donc un mal à prendre avec tout le sérieux possible, car l’endométriose sans traitement est responsable d’environ 15 % des cas d’infertilité.
Il y a de quoi vous traiter au plus vite si vous sentez le début de ce mal. Le traitement de l’endométriose est très rare, mais n’a rien d’impossible. Il suffit de faire un diagnostic précis pour lancer l’opération contre l’endométriose afin de se traiter. Il est évident que la seule solution qui s’impose aux malades est de soigner l’endométriose. Ainsi, elles seront débarrassées des douleurs atroces auxquelles elles sont victimes. Avant de répondre à votre question « comment soigner l’endométriose ? », il faut connaître ce qu’est l’endométriose et savoir s’il existe pour l’endométriose un traitement chirurgical.
Qu'est-ce que l'endométriose ?
L’endométriose est une anomalie qui rend une muqueuse utérine présente dans une cavité non utérine. Cette muqueuse est l’endomètre dont la localisation est dans la paroi utérine. Son développement est contrôlé par l’œstrogène et leur rôle est de préparer l’utérus à accueillir d’éventuels embryons. En absence de fécondation, les règles surviennent suite à la desquamation de cette dentelle utérine mise en place. Mais ici, l’endomètre se développe hors de l’utérus sous forme de lésions d’endométriose. C’est une maladie chronique récidivante.
Quels sont les risques liés à l'endométriose ?
C’est une maladie bénigne qui peut être héréditaire. Le facteur « âge » n’est pas à négliger, car la femme capable de procréer peut déjà en souffrir. L’intervalle d’âge au risque le plus élevé est entre 30 ans et 40 ans. Outre ces risques, l’endométriose est facilement diagnostiquée chez les nulligestes et les femmes au cycle menstruel court, ayant une ménorragie, une obésité, une ménarche précoce, une ménopause tardive, une sténose, une cloison ou consommatrice d’assez de viande rouge.
Quels traitements existent-ils pour soigner l'endométriose ?
Dans le traitement de l’endométriose, l’on peut faire appel à la chirurgie. Et là, l’objectif est de supprimer tous les tissus atteints visiblement et les adhérences. Cette opération est appelée « laparoscopie » (à ventre fermé). Par une petite incision, on insère les instruments et la caméra. Mais avant la solution chirurgicale, il faut essayer les anti-inflammatoires et analgésiques. Faites aussi recours aux médicaments hormonaux (pilules et semblables de LHRH) sous conseils de votre médecin gynécologue pour plus d’efficacité.
Quelles sont les parties où se développe l’endométriose ?
Lorsque les lésions sont localisées à d’autres endroits extra-utérins, on parle déjà d’endométriose. Les zones le plus souvent concernées sont les ovaires (inflammation des ovaires) et les organes dans le bassin situé dans le péritoine. Les ligaments qui maintiennent l’utérus en place et les parois de la vessie comme celle des intestins sont également de probable cible où se développent les lésions. Cependant, il est rare qu’elle se développe dans le nombril, sur le diaphragme, dans la cicatrice d’une césarienne ou toute autre partie en dehors du bassin. Ce n’est pas impossible non plus.
Quelles sont les causes de l’endométriose ?
Si la plupart des femmes capables de procréer souffrent de l’endométriose, les causes de cette maladie restent assez inconnues. Mais les experts gynécologues qui se penchent sur la question estiment qu’une femme sur dix en souffre. Selon certaines hypothèses, le sang chargé de cellules issues de la desquamation utérine (menstruation) se retrouverait dans des parties du bassin telles que les organes et la muqueuse. Une autre hypothèse stipulerait que les cellules responsables de l’endométriose se font transporter par le sang ou par la lymphe pour se loger dans d’autres organes.
Endométriose : ses symptômes ou manifestations visibles et invisibles
Dans certains cas, l’endométriose ne laisse paraître aucun symptôme. Mais la majeure partie des patientes qui en souffrent ressentent des douleurs pelviennes atroces ou intenses si vous voulez. Ces douleurs précèdent et succèdent aux menstruations, mais peuvent devenir plus durables avec le temps. Par ailleurs, les rapports sexuels douloureux, la fatigue, la constipation, les troubles urinaires, les règles douloureuses, les troubles urinaires, les douleurs de bas-ventre et l’infertilité peuvent s’avérer être des symptômes de l’endométriose qu’il faut prendre très au sérieux. L’endométriose et la prise de poids sont souvent couplées.
Endométriose : conséquences et diagnostic
Comme conséquences de l’endométriose, elle augmente les risques d’infertilité chez une jeune femme. La qualité de vie est parfois altérée de manière importante lors du développement de cette maladie et ceci à travers les douleurs qu’elle occasionne. Cependant, le pronostic de vie n’est nullement mis en jeu par cette maladie. C’est pour cette raison qu’elle est bénigne. Les risques de cancer sont cependant controversés. Par ailleurs, il existe des examens qui sont utilisés en guise de diagnostic pour ce mal. Il s’agit entre autres de la cœlioscopie, de l’imagerie par résonance magnétique nucléaire ou IRM et de l’échographie pelvienne.