Le rythme biologique est un paramètre physiologique méconnu et peu exploré en cas de pathologie. Pourtant, il joue un rôle capital dans l’accomplissement de nombreuses fonctions humaines. Est-il nécessaire de suivre l’évolution de son rythme biologique ?
Qu'est-ce que le rythme biologique ?
Le rythme biologique également appelé biorythme correspond à la modification cyclique de l’intensité d’une fonction biochimique ou physiologique spécifique. Il conditionne le fonctionnement global d’un être vivant et est considéré pour ce fait, comme une composante importante du rythme de vie. On la répartit selon la durée du cycle en diverses catégories. Quelles sont-elles ?
Différentes catégories de rythmes biologiques
Les rythmes biologiques sont répartis en divers groupes. Notamment : le biorythme circadien, biorythme nycthéméral, le biorythme infradien et le biorythme ultradien.
Le biorythme circadien
Les rythmes biologiques circadiens reposent sur l’horloge circadienne. Par conséquent, ils ont un cycle de durée moyenne également à 24 heures. Ils ne doivent pas être assimilés au rythme nycthéméral qui bien qu’il suive un cycle similaire n’est pas mû par l’horloge circadienne. Nombre d’événements suivent les rythmes circadiens. Dans leur rang, on compte :
- La variation de température : chaque nuit, en conformité avec le biorythme circadien, la température baisse considérablement. Ceci crée des frissons nocturnes qui signalent le moment idéal pour entamer son sommeil ;
- Le système veille-sommeil : il s’agit de rythmes circadiens qui se traduisent par des creux aux heures idéales du sommeil (midi et minuit) et des pics aux heures moins idéales pour le sommeil (mi-matinée et mi-après-midi) ;
- La variation du cortisol : grâce au biorythme circadien, le cortisol est à son pic au terme d’un moment de sommeil et diminue graduellement dans la journée pour atteindre la nuit un niveau très bas. Ceci est une prédisposition au sommeil, car la chute du cortisol est associée à la relaxation ;
- La production de la dopamine : dans l’organisme, suivant le principe du biorythme circadien, la production de la dopamine connaît d’énormes fluctuations ;
- L’appétit : le niveau d’appétit fluctue également suivant un rythme circadien ;
- Etc.
Le biorythme nycthéméral
Le biorythme nycthéméral repose comme les rythmes circadiens sur un cycle de 24 heures. Néanmoins, comme mentionné ci-dessus, contrairement aux rythmes circadiens, le biorythme nycthéméral ne fonctionne pas sur la base d’horloge physiologique. Elle repose sur l’intensité de la lumière solaire et module la production de la mélatonine qui conditionne les moments de sommeil et d’éveil. En règle générale lorsque :
- La lumière solaire est intense, la sécrétion de mélatonine est basse et les envies de sommeil sont quasi absentes ;
- La lumière solaire est d’intensité moyenne, la sécrétion de mélatonine par l’organisme est légèrement élevée et les envies de sommeil se font sentir, mais modérément ;
- La lumière solaire disparaît et que l’obscurité apparaît, la sécrétion de mélatonine est à son pic et les envies de sommeil s’accroissent considérablement !
Par conséquent, le rythme nycthéméral contrôle l’intensité des envies de sommeil par modulation de la mélatonine dont la sécrétion dépend de la lumière solaire et non de l’horloge naturelle.
Le biorythme infradien
Les biorythmes infradiens correspondent à des biorythmes de périodes supérieurs à 28 heures. Les deux événements de la vie d’un être humain qui obéissent aux biorythmes infradiens sont les cycles menstruels et l’hivernation. Le premier, concerne uniquement la femme, alors que le second concerne aussi bien la femme et l’homme et se caractérise par des signes spécifiques. Notamment, la baisse du potentiel immunitaire, la fatigue, et la baisse du taux de cortisol sanguin.
Le biorythme ultradien
Le biorythme ultradien est quant à lui caractérisé par une période moins que 20 heures. Les événements qui suivent un tel biorythme sont la respiration et l’activité cardiaque. À leur suite vient le sommeil qui suit à la fois un biorythme ultradien et le biorythme circadien. Il est indispensable de faire attention à son biorythme pour plusieurs raisons. La principale est qu’un dérèglement du biorythme est à l’origine de nombreux désordres psychiques et physiques. Par conséquent, il est important d’y veiller régulièrement. Par ailleurs, le biorythme peut en présence d’un quelconque dérèglement, favoriser la survenue de maladies chroniques. En particulier, le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Est-ce que le rythme biologique est important ?
Bien sûr ! Le biorythme est d’une importance incontestée. Pour cause, il permet la réalisation de nombreuses fonctions vitales de l’organisme humain. Mieux encore, il conditionne le mode de vie d’un être humain et détermine son bien-être en général.
Pourquoi faire attention à son rythme biologique ?
Il est indispensable de faire attention à son biorythme pour plusieurs raisons. La principale est qu’un dérèglement du biorythme est à l’origine de nombreux désordres psychiques et physiques. Par conséquent, il est important d’y veiller régulièrement. Par ailleurs, le biorythme peut en présence d’un quelconque dérèglement, favoriser la survenue de maladies chroniques. En particulier, le diabète et les maladies cardiovasculaires.
L’enfant est-il aussi concerné par la surveillance de biorythmes ?
Bien sûr ! À l’inverse des idées reçues, comme l’adulte, le rythme de l’enfant doit être surveillé. En effet, les enfants et les adultes sont tous concernés par les événements modulés par les biorythmes. Pour cela, pour préserver la santé d’un enfant il est aussi capital de veiller à son biorythme. Précisons, toutefois, que la surveillance des biorythmes chez l’enfant est souvent plus compliquée. L’assistance des parents ou d’un agent de santé est de ce fait requise.
Le biorythme est un paramètre physiologique important. Il détermine la réalisation d’une panoplie de fonctions humaines et son dérèglement est associé à de nombreuses conséquences néfastes. Pour votre bien-être, n’hésitez pas à le surveiller !