Le métier de sophrologue se développe et se popularise depuis quelques années. La demande est de plus en plus forte. Bien qu’il ne soit pas réglementé, l’exercice du métier de sophrologue demande une grande implication et engage la responsabilité de celui qui le pratique. Il est donc nécessaire de suivre une formation pour devenir sophrologue.
Le contenu idéal pour une formation de sophrologie
Si la sophrologie est devenue si populaire, c’est bien parce qu’elle permet de soulager les maux et les douleurs des patients par des exercices de relaxation, simples et doux. Elle n’est pas invasive et sans effets secondaires.
En tant que sophrologue, vous pourriez être amené le plus souvent à exercer en libéral. Une bonne compréhension des enjeux de communication et de marketing voire de digitalisation peut être nécessaire pour bien aborder le marché et cibler sa clientèle.
La sophrologie peut également être exercée au sein d’établissements ou de structures spécialisées et venir en aide à différentes sortes de personnes : les maisons de retraite, les centres de remise en forme, les thalassothérapies, les maternités…
La sophrologie peut être appliquée aux sportifs professionnels ou amateurs afin de les aider à combattre efficacement la douleur. Cette médecine psycho-corporelle peut être pratiquée en accompagnement des personnes qui travaillent dans un environnement de stress constant et en prévention des burn-out. Dans ce cas, il est essentiel de maîtriser la sophrologie du travail et la sophrologie en entreprise.
La maîtrise d’une langue étrangère est un plus nécessaire pour trouver une place dans un centre de bien-être ou une thalassothérapie qui compte une importante clientèle internationale.
Bien se former en fonction de son projet professionnel
Le métier de sophrologue n’est pas encore réglementé, ce qui signifie qu’aucune loi n’oblige une personne à suivre une formation quelconque ou à posséder un titre pour s’installer. Cependant, le public fait davantage confiance à un sophrologue professionnel qui peut présenter un diplôme.
En théorie, celui qui pratique les exercices de respiration et de relaxation à titre personnel ne peut donc pas encore donner des consultations. En effet, dans le domaine de la sophrologie, ce n’est pas le métier ni l’expérience qui fait l’objet de la reconnaissance par l’État, mais bien le niveau de qualification de la certification obtenue par le sophrologue.
Pour exercer la sophrologie à titre professionnel, il est donc recommandé de se former correctement en s’orientant vers des établissements spécialisés en sophrologie. Le titre RNCP qui est un diplôme de niveau III (équivalent d’un bac +2) est la seule distinction officielle pour le métier de sophrologue en France. Il n’existe pas encore de diplôme d’État ou de master en sophrologie.
Les différentes formations de sophrologie
Aucune expérience ni niveau de formation préalable ne sont exigés pour intégrer une formation initiale de sophrologie ou une formation de sophrologie en alternance. Ces deux formations sont destinées à la fois aux étudiants, mais aussi aux personnes en phase de reconversion professionnelle.
Une formation en sophrologie dispensée dans une école de sophrologie permet d’obtenir un titre RNCP. La formation dure généralement 300 heures et plus. Elle peut être répartie en modules sur 6, 12 ou 24 mois selon le rythme d’apprentissage souhaité. Ce programme souple peut parfaitement convenir à une personne active qui prépare un changement drastique dans sa carrière professionnelle.
Si vous avez la motivation et l’autonomie suffisante pour travailler seul chez vous, sachez que des établissements de sophrologie proposent la même formation initiale par correspondance. C’est également une méthode vivement conseillée si vous ne trouvez pas de formation accessible près de votre domicile ou que vos engagements vous empêchent de vous libérer à certaines heures. C'est une option souvent privilégiée pour les reconversions professionnelles.